Isabelle Filliozat dans "L'intelligence du coeur" explique qu'il est important de mettre des mots sur nos émotions en tant que parents. 

Elle affirme que "partager ce que l'on ressent est une façon indirect de dire à l'enfant que "tu es normal", " ça arrive à tout le monde". 

Nos enfants sont des éponges à émotions, et souvent ils déchargent ce que nous n'arrivons pas à dire et ce que nous gardons en nous. De retour d'une journée stressante au travail, vous rentrez chez vous assez tendu; vos enfants vont être énervés, agités...
En leur expliquant que votre journée au travail a été difficile, ils pourront se désapproprier ces émotions qui ne leurs appartiennent pas. (C'est papa ou maman qui est énervé, pas moi!)

Lors d'un échange avec une de mes copines, elle m'explique qu'après une journée difficile, elle informe sa fille de la qualité de son petit pois, sa patience. "Ce soir, ma patience a la taille d'un petit pois" Il ne me reste plus beaucoup de petit pois dans mon assiette" "attention ce soir, mon petit pois peut vite devenir purée"

Une formidable métaphore que j'ai rapidement testé sur mes lutins. Ils ont rapidement compris mon degré de patience, et ils font en sorte d'elever ce degré  "Maman, ton petit pois a grossi?" (participe aux taches, respecte plus facilement les règles de vie en collectivité comme le calme dans le salon et le bruit dans la chambre...) 

Isabelle Filliozat ajoute que si papa et maman partage ce qu'ils ont sur le coeur (sans utiliser l'enfant comme un confident) alors l'enfant a aussi cette possibilité. Nous donnons ainsi les clès à notre enfant pour comprendre nos comportements, et mieux se comprendre eux-même et s'accepter.