Avec cette chaleur qui a envahi le sud de la France depuis ce week-end (plus de 30°), je suis en mode ramollo, envie de rien à part rester allongée et faire la sieste. Un conflit permanent entre mes besoins de tranquillité et les besoins de mouvement de mes enfants.
Alors dans ces conditions, pour éviter au maximum les crises en famille, il est indispensable pour moi de m'allèger de tout impératif.
Je suis bienveillante avec moi-même et je décide de choisir au lieu de devoir faire telle ou telle chose.
JE DOIS...
En se disant "je dois" s'installe un sentiment de contrainte, de limite, un sentiment assez désagréable voire négatif. Et pourquoi ce ressenti?
Cette expression nous impose quelque chose et nous n'avons pas le sentiment de maîtriser.
"Vous abandonnez votre pouvoir à un un pouvoir extérieur à vous. Dans une certaine mesure, vous vous sentez impuissant."
La communication non violente, mieux communiquer sans conflit
JE CHOISIS
En remplaçant les "je dois" par "je décide de faire..." ou "Je choisis...", nous sommes responsables et conscients de nos actions.
Ces quelques mots peuvent changer considérablement ce que vous devez faire.
Par exemple: "Je décide de faire un billet quotidiennement parce que j'ai envie de contribuer au bonheur dans les familles."
Si c'est encore dur pour vous pour agir alors que vous avez remplacer "je dois" par "je choisis" peut être que vous n'avez pas encore trouvé la vraie raison de votre liberté. "Je choisis de... parce que je veux...."
" Dans nos actions, soyons animés par le désir de contribuer à la vie, plutôt que par la peur, la culpabilité, la honte, l'obligation."
Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs - Marshall Rosenberg
De mon côté, il y a une tâche que je n'arrive pas à me défaire et qui me pose problème avec la chaleur: le repassage.
Je fais partie de ceux qui repassent quasi tous les vêtements, et pour ne pas avoir une pile trop importante presque chaque jour je sors ma planche à repasser pour me mettre à jour.
Mais ces derniers jours, je n'en ai pas le courage et il y a ma petite voix qui me dit "oh là là tu vas avoir beaucoup de linge à repasser" et l'autre qui me dit "c'est pas grave", elle sont toutes les deux en conflit et je culpabilise de voir ce tas de linge augmenter.
Alors, je prends le temps de la réflexion et... "Je choisis d'alléger mon repassage parce que je veux économiser mon énergie pour être plus patiente."
Effectivement, je me sens beaucoup plus libre et je ferais petit à petit, mon bien être et ma vie de famille sont les priorités.
A VOUS...
Listez des choses que vous devez faire et qui vous contrarie et remplacez par "je choisi de... parce que je veux..."
Projet 365 # 159 - Un jour, un billet
Par contre, pour avoir eu des couversations avec mon entourage sur ce sujet de choix et non d'obligation, il en est souvent ressortie que pour beaucoup, leur besoin est d'éviter de vivre ce sentiment de culpabilité "je n'ai pas le choix, il faut que/je dois" en se déchargeant de toute responsabilité. Ne pas avoir à assumer les conséquences du choix, ne pas vivre la culpabilité qui a pour conséquence de ne pas se sentir libre. Que penses-tu de cela ?