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Ensemble naturellement
27 février 2014

MAIS OU SONT PASSEES MES NUITS ?!?

Le sommeil, un sujet très délicat: des nuits hachées, difficiles, perturbées, des réveils répétitifs... et ceux depuis des mois. 

Je vous entend déjà crier de joie, je vous vois sauter partout, vous trépignez d'impatience d'en savoir plus. Malheureusement, je vais stopper votre enthousiasme: je n'ai pas la solution pour des nuits paisibles sans réveil des loulous. 
J'ai moi même connu des nuits très hachées pendant de longs mois et j'aurais aimé qu'une fée me donne la formule magique. Puis j'ai fini par me résigner cette fée n'existe pas. 

Et c'est pourquoi, il est important pour moi de partager avec vous les difficultés que j'ai pu rencontrer. 
J'avais "oublié", comme sortie de mon esprit, tous ces mois compliqués, et un récent échange avec une amie de longue date m'a rappelé ce moment. 
"Laety, comment as-tu fait? J'en peux plus, ça fait 13 mois, je suis fatiguée, c'est difficile en ce moment. Tu n'as pas une super idée?"
Je n'ai pas en ma possession des pouvoirs hypnotisant pour endormir les bébés, je n'ai que mon oreille attentive. Je l'ai écouté parler, se soulager, dénouer des tensions, s'apaiser...

Bébé ne dort pas, mais la famille non plus !Ma meilleure amie (je te bisouille ma belle, je sais que tu me lis), moi durant 18 mois environ, et peut être vous... Nous sommes de nombreux parents à ne plus connaître le bonheur de dormir une nuit complète.
A bout, épuisés, prêt à faire n'importe quoi pour dormir enfin!

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LAISSER PLEURER BÉBÉ? 
Mon amie me dit "On m'a dit de le laisser pleurer?"
On m'a donné les mêmes conseils, il y a quelques années pour mon ainé. Jeune maman, pas encore informée sur la bienvellance, j'ai fait une confiance aveugle à mon pédiatre (soit disant homéopathe!). J'ai utilisé la méthode 5-10-15 (laissé bébé pleurer 5 minutes, aller le consoler sans le prendre dans les bras, puis 10 minutes après, puis 15 minutes). Une méthode très très difficile à mettre en place que j'ai malgré tout utilisé! Effectivement mon loulou a fini par ne plus pleurer... ne plus demander de l'aide.
Dans un mois, il aura 8 ans, c'est un petit garçon qui manque cruellement de confiance en lui.

Laisser pleurer bébé va stopper ses pleurs cependant il va faire plus que cela: bébé appelant ses parents, n'ayant pas de réponse des personnes en qui il a le plus confiance, finira par arrêter de demander. Il peut s'endormir épuisé, renonçant à demander de l'aide.
Un bébé est incapable de retrouver par lui même, tout seul, la paix intérieure.

Toutefois, certains bébés ont besoin de pleurer, d'évacuer. Par exemple, après une journée intensive pendant laquelle vous avez reçu de la famille, bébé a besoin d'extérioriser toutes ses tensions: "laisser"-le pleurer, en l'accompagnant. Donner lui le droit de décharger ses tensions.

"L'erreur énorme à ne jamais faire, c'est hésiter nuit après nuit sur la conduite à tenir.
Les parents qui tâtonnent, qui laissent pleurer l'enfant une demi-heure pour se précipiter ensuite et le consoler ne peuvent l'aider à trouver son équilibre. L'enfant n'apprend rien. Il sent ses parents inquiets, fatigués, culpabilisés de l'avoir laissé pleurer.
Il ne sait même pas pourquoi on le fait attendre, puisque maintenant ses parents sont venus le rejoindre, il est pleinement réveillé et il n'imagine pas qu'il aurait pu ou dû se rendormir."
 Les compétences du nouveau-né – Marie Thirion

MAIS NOUS SOMMES ÉPUISÉS?
La respiration consciente sera d'une grande aide pour accompagner vos nuits difficiles et récupérer un peu d'energie: 20 minutes de méditation équivaut à 2h de sommeil profond.
Respirer le plus possible, lentement, en prenant conscience de l'air qui entre et qui sort.
Vous pouvez vous aider du programme d'accompagnement de Maman Zen.

Pendant des mois, je voulais arrêter qu'il tête la nuit, je voulais qu'il dorme dans son lit, qu'il se rendorme seul, je voulais surtout que mes nuits soient calmes!
Pendant des mois, je forçais une situation impossible, je me suis entêtée, épuisée dans une situation alors que je n'avais déjà pas de force.
Avec du recul, je pense que j'aurais du accepter. Les nuits de mon loulou étaient hachées et c'était ainsi. Il voulait téter et moi dormir.

S'il y a bien une chose que je souhaite partager avec vous aujourd'hui, c'est de "lâcher-prise" sur la situation: accepter les choses telles qu'elles sont: il tête la nuit, il ne veut pas dormir dans son lit... dans quelques années tout ceci sera oublié, il dormira seul et ne sera plus allaité.
L'essentiel est votre bien-être et celui de votre enfant.
Dans votre lit ou sur un matelas au sol à côté de son lit, combinant ses besoins de contact et nos besoins de repos.

De nombreuses études scientifiques ont montré que le fait de dormir avec son bébé peut s'avérer très positif pour son futur équilibre physique et émotionnel.
Les contacts privilégiés durant le sommeil renforcent son organisme et le rapprochent davantage de ses parents puisque le lien affectif continue d’être tissé pendant la nuit.

D'AUTRES PISTES
Au moment de se coucher, l'essentiel est de mettre bébé dans des conditions de sommeil, de repos, de secréter de l'ocytocine, aux vertus apaisantes, et de mélatonine, l'hormone responsable du sommeil.

  • Lumière tamisée
  • Rituel de l'histoire, à raconter dans le lit blotti contre vous dans une atmosphère apaisante pour baisser le taux des substances existantes
  • Rituel du bain apaisant, du massage
  • Allongez-vous près de lui
  • Veillez à son alimentation et évitez des repas trop lourds le soir. Privilégier les aliments à base d'hydrates de carbone (banane) qui favorisent la sécrétion de sérotonine, propice à l'assouplissement.
  • Vous pouvez l'emmailloter, certains bébés aiment être contenu, ou l'entourer de quelque chose de rassurant.
  • Vous pouvez le regarder dans les yeux pour le rassurer ou bien fermer les yeux pour qu'il vous imite
  • Observez les signes de fatigue de votre enfant
  • Vous pouvez tester les médecines douces: ostéopathie, aromathérapie, homéopathie, phytothérapie

"Si besoin est, même si nous savons qu'il n'est pas bénéfique pour un tout-petit de pleurer seul, sans autre solution de recours, il sera toujours préférable de le laisser quelques minutes pour décompresser que de risquer un geste ou des paroles violents... La fatigue pouvant mener à de telles extrémités, il est aussi nécessaire de prendre soin de soi ! " grandir autrement n°7 hors série

Certaines études ont démontrées que les actes de violence se passaient durant la nuit, la fatigue mettant à rude épreuve nos limites et notre résistance. N'hesitez pas à passer le relais à votre conjoint, à votre famille... demander de l'aide pour vous reposer. C'est primordial et important Pleins de courage à vous tous

Projet 365 # 58 - Un jour, Un billet 

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Commentaires
S
Maman de 2 enfants de 8 ans et 7 mois( et oui beaucoup de différence car recommencer une 2eme fois des nuits très difficiles, on était pas prêt !) Je me retrouve dans les situations que j'ai pu lire. Ma fille aînée a commencé à faire ses nuits à l'âge de 2 ans. Elle a dormi avec nous pendant 1 an et demi. Puis petit à petit je l'ai mise dans son lit en restant de longues heures à côté pour qu'elle trouve le sommeil. Je n'ai jamais su la laisser pleurer ce n'était pas une option possible pour moi. Et pourtant tout le monde dans mon entourage me disait qu'il fallait la laisser pleurer car sinon elle allait faire ce qu'elle veux de nous bref pour eux c'était des caprices. Aujourd'hui ma fille est très respectueuse mais contrairement à ce qu'on dit, dormir avec elle ne l'a pas aider à ne pas manquer de confiance. Il a fallu lui apprendre à avoir confiance et lui faire confiance pour qu'à l'heure actuelle elle commence à se sentir mieu. <br /> <br /> Pour mon dernier qui a 7 mois c'est la même . Et pourtant j'y ai cru. Il commençait à faire ses nuits vers 5 mois et tout à coup sans signes qui pourraient nous faire comprendre un tel changement, il s'est mis à se réveiller plusieurs fois par nuit. Je n'arrive pas à le rendormir sauf s'il reste contre moi. Voilà que depuis 1 mois il dort dans notre lit. J'ai eu du mal à l'accepter les 1er jours et maintenant je me dit que c'est l'histoire de quelques mois. Ma fille dort maintenant seule dans son lit alors pourquoi pas lui. Mais le lâcher prise n'est pas toujours facile surtout lorsqu'on entend des témoignages autour de nous dire :" mes enfants ont tout de suite fait leur nuit !"<br /> <br /> Comment est ce possible ? Pourquoi pas moi ? <br /> <br /> Ça ne s'explique pas ! <br /> <br /> Bon courage à tous les parents qui ne savent plus ce que c'est que dormir ! Un jour ça reviendra, un jour ils seront grand et on regrettera presque les moments où ils étaient tout contre nous !
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M
Je pense honnêtement qu’il n’y a pas de généralités à faire: chaque enfant est différent et a son propre caractère / j’ai laissé pleuré mon fils petit, parfois et puis parfois non, cela dépend de notre fatigue . Il n’a pleuré que 7 mois et pourtant ça a mis un terme 5 mois plus tard à mon couple alors que l’on était ensemble depuis 10 ans. Ces nuits et journées horribles, passées à se lever continuellement ... et à entendre dire par le Pediatre que le fait qu’un enfant pleure est normal... alors qu’au final, il souffrait de rgo +++ et que dès qu’il a pris des médicaments et dormi quasi assis, cela a été mille fois mieux ... ont eu raison de mon admiration pour mon compagnon sans doute car il ne m’aidait pas. <br /> <br /> Bref. Tout ça pour dire quaujourdhui, malgré la séparation d’avec son père a un an et le fait qu’il habite à 800 kms, mon fils de 4 ans et demi dort seul dans son lit depuis qu’il a un an et n’a eu aucun pb de sommeil, ni de cauchemars, ni rien. Il a confiance en lui et tout le monde est surpris quand je dis que son papa habite si loin. Mais il l’a souvent en FaceTime et nous sommes restés très proches. <br /> <br /> Moi j’étais un bébé qui dormait beaucoup et ce jusqu’à 20 ans et pourtant aujourd’hui, je connais des insomnies de 3h 5 jours sur 7 depuis 6 ans et pourtant je suis chef d’entreprise avec 12 employés. <br /> <br /> Je pense honnêtement que chacun fait ce qu’il veut et ce qu’il peut et que les femmes qui ne se lèvent pas au moindre cri de leur enfant ne sont pas plus mauvaises que les autres. Et qu’il n’y aura pas forcément d’impact sur l’enfant. Et l’inverse est vrai aussi, des enfants couvés ne donneront pas forcément des adultes surs d’eux et débrouillards dans la vie. <br /> <br /> Moi ce que je sais, c’est qu’il faut faire ce que l’on est capable de faire et se préserver pour ne pas aller jusqu’au burn out. Et il faut toujours penser au fait que l’on peut se retrouver seule du jour au lendemain et que l’important c’est de réussir à tenir le coup et donc à dormir. Peu importe la solution, si elle permet d’arriver à se reposer. Je pense qu’il y a, au même titre que pour l’allaitement, des avis sur les bonnes et les mauvaises mamans, mais chacune d’entre nous fait ce qu’elle veut. Si elle est bien dans ses baskets en faisant telle ou telle chose, peu importe. J’ai une vision décalée de l’éducation en général, et pourtant avant d’avoir mon fils, j’avais des principes très précis, mais il m’a fait changer. Il a fallu que je m’adapte à lui . Au final, après 3 ans de galère, je me retrouve avec un enfant génial et tout le monde me trouve formidable, alors que ce n’était pas le cas avant ! Donc ça me fait bien rire : la vie est longue !!! Ne jugeons pas trop hâtivement les personnes, et chaque enfant est différent et l’important est de s’adapter à celui que l’on a en face de nous.
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Y
Merci pour votre article que je partage sur notre page<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.ensemblenaturellement-leblog.com/archives/2014/02/27/29309918.html<br /> <br /> <br /> <br /> Christelle
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L
Le manque de sommeil est devenu si habituel que je ne m'en rends presque plus compte. Pourtant pour ma part cela a duré 4 ans !!! Jusqu'à ce que mon premier enfant aille à l'école et cela à recommencé avec le deuxième il y a deux ans. Maintenant je suis réveillée (mon mari ne se réveille pas) toutes fins de nuits d'abord par l'un ensuite par l'autre. Impossible de souffler même le week-end et aucune famille pour relayer. Et les rares fois où cela arrive, on nous signale bien leur heure de réveil. Pourtant pour moi c'est chaque jour depuis presque 8 ans. Et mon corps en porte maintenant des séquelles irréversibles.Même si je n'ai rien à regretter de ce que je fais pour eux, je souffre dans mon corps de ce manque de sommeil sans fin.
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L
On m'a dit que laisser pleurer le bébé était important pour lui apprendre à s'endormir seul. Je me suis donc demandé si ce n'était pas fondé et donc important de le faire pour lui et puis j'ai réalisé qu'on m'a laissé pleuré bébé, et que pourtant pendant des années et des années, l'endormissement le soir été très compliqué pour moi, ce n'est qu'à l'âge adulte que j'ai réussi à trouver des solutions pour me relaxer et m'endormir rapidement et tranquillement. Donc non j'ai refusé cette solution avec mon fils et quand j'ai besoin de sommeil, je vais dormir chez mes parents et c'est ma mère (merci mille fois à elle) qui prend le relais pour une nuit ou deux, me permettant ainsi de reprendre des forces. L'entourage est très important, si vous avez la chance d'avoir votre famille à proximité profitez en ou allez y pour des week end ou des vacances, pour vous reposer ;)
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