N'imaginez pas que chez-moi, les loustics montent sur les tables, écrient sur les murs, et disent des gros mots (bon, ça! ça arrive parfois lol)

Je me souviens d'un dimanche matin assis tous les 4 autour de la table à réfléchir aux règles de vie. Le petit dernier avait à peine 1 an et il participait, déjà, avec nous.
Une "belle" affiche avec des "J'ai le droit" et des "je n'ai pas le droit":
- J'ai le droit: de jouer, de rigoler, de faire des câlins...
- Je n'ai pas le droit: de taper, de mordre, de me bagarrer, de crier...

Bref, des règles de base du respect de l'autre et de la vie en collectivité. Elle sont restées longtemps affichées, mais un jour j'ai tout enlevé.
Les règles (les limites et le respect des besoins de chaque membre de la famille) étaient toujours là, mais je n'aimais plus la manière dont cela était exposée.

J'ai pensé à la formulation positive, "à l'éléphant rose":  "le cerveau gère mal la négation et se concentre sur l'idée générale". Vous pouvez relire un billet sur ce sujet ici.

Alors si j'exprime mes règles de vie de manière positive, comment je les exprimerais?
Si l'enfant tape, crie, mord (les interdits)... c'est souvent qu'il a une frustration, quelque chose qui ne lui convient pas. Au lieu de s'exprimer avec les mains, je vais l'encourager à communiquer et à écouter son prochain.

Derrière toute colère se cache un besoin non satisfait (La colère à quoi ça sert?). Je vais donc accompagner mon enfant à exprimer son besoin, tout en évitant les débordements émotionnels.

Et si les règles de vie n'étaient qu'en fait juste de la communication et de l'écoute?
Notre affiche a pris une autre forme: plus bienveillante et plus joyeuse.
Respecter les règles de vie, c'est savoir communiquer et savoir écouter, tout simplement.