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Ensemble naturellement
17 janvier 2011

L'ACCOMPAGNEMENT A L'ACCOUCHEMENT

Maryléne, maman relais du réseau Ensemble Naturellement Aube, a eu la gentilesse de nous faire partager le récit de son accouchement.

Dans ce récit, je vois une maman en attente d'aide et de soutien, pour gérer les contractions. Cette douleur saisissante et pourtant si importante pour l'arrivée de bébé. Chaque contraction le rapproche du tobbogan vers la descente, chaque contraction l'accompagne.

Parfois cette douleur est tellement intense, importante, inatendue... que nous n'avons plus la force de rester dans notre bulle pour l'accompagner. Avec de l'aide et du soutien, nous pouvons retourner dans cette gestion de la douleur.

Un accompagnement plus proche, plus à l'écoute, plus respecteux des choix des parents... c'est le désir de beaucoup de parents. La Doula peut etre une parfaite solution, Marylène avait la chance d'avoir "la meilleure des Doulas" mais malheureusement ce week end, elle etait en déplacement.

Ce récit me permet aussi de mettre l'accent sur le projet de naissance, certes il permet d'informer le corps médical de nos souhaits et désir concernant NOTRE accouchement. Cependant parfois l'accouchement va trés vite et il a été impossible de lire le long projet que les parents avaient mis du temps à penser et à réaliser. Il est donc important de partager vos désirs de naissance en couple, ainsi le papa pourra faire part de vos choix et vos désirs.

Bravo à Marylène pour son courage et sa persévérance. L'allaitement a mis du temps à se mettre en place mais beaucoup de bonheur au final.

J'étais en MAP (menace d'accouchement prématuré), depuis le 4éme mois de grossesse (col court). Au début simple repos, puis j'ai été hospitalisé. En rentrant, j'ai du resté allongée à la maison du 5éme mois à la fin...

Les contractions, je connaissais !!! elles me faisait angoissé à chaque fois, même si elles étaient non douloureuses, je savais qu'elle modifiaient mon col. A la 36éme semaine, hop, debout !!! je savais que mon bébé ne risquait plus rien s'il arrivait maintenant.

Un samedi, aprés 4 jours à marcher, marcher tant que je pouvais... je ressent quelques contractions toujours non douloureuses, et je perds le bouchon muqueux. Le soir, mon homme va voir un match de foot 'avec le portable greffer à la main !). Il rentre se coucher, moi je bouquine.

Mon petit lou bouge beaucoup ce soir là. Et... toc !! voilà la poche des eaux rompue !! comme ça sans douleur !! Je réveille le futur papa, qui tout ensommeillé, arrive à me conduire à la mater.
J'appelle Margot (la meilleure des doula !), et nous arrivons vers 00h, je suis souriante, toute fraîche, mais quand même angoissée !!

Col effacé, la moitié du boulot s'est fait inaperçu !! Le temps que la sage femme aille aider une collègue, et me voilà tordue en deux. Elle n'a pas eu le temps de lire mon projet d'accouchement, et devant cette maman qui souffre, elle n'essaie pas de m'aider, mais me propose d'emblée la péridurale (que je ne voulais pas, mais là j'ai accepter sans broncher !!)

4h du matin, je suis épuisée !!! 4h toute seule avec mon homme pour gérer les contractions. J'avance vers la salle de travail. On me pose la fameuse péridurale, et... soulagement !! Dans tout ça j'en oublie que mon fils fait son chemin vers la vie... Je ressent quand même mon bébé descendre.

Le temps passe, on accélère un coup le travail (ben voyon). Je pousse... il ne se passe pas grand chose. Et la panique à bord pour la sage femme (quelques ralentissement du rythme cardiaque de mon bébé), comme il a un mois d'avance...
Pas le temps de comprendre grand chose : on me met les pieds sur les étriers, ont me demande de me "foutre en colère", et de pousser fort !!! Hop, épisio, d'accord ou pas d'accord, bébé sort. Papa n'a pas le droit de couper le cordon.

Nous voilà tout les deux tout seul, on attend, Seb va voir ce qu'il se passe. Ils font les soins. Je vois mon bébé mais je ne peux pas le prendre dans mes bras... "Il a froid, je le le met en couveuse". "Mais contre moi il aura chaud !!", non, je ne le verrais que 2h plus tard, emmitouflé comme en plein hiver, et complètement shooté... Elle me le met au sein, il ne réagit pas ("bas c'est quoi cette odeur, c'est qui celle là ??)

J'ai pu allaiter mon fils 1 mois plus tard !

voilà comment j'ai ressenti les choses... le prochain, je vous jure, ça ne se passera pas comme ça !!

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Commentaires
E
Incroyable la façon dont ils ont agi. Une rencontre bafouée ! J'en suis réellement triste pour vous, votre plutôt et le papa. <br /> <br /> Pour ce qui est de la péridurale, c'est incroyable la pression mise dans tous les témoignages que j'ai lu. Moi-même je l'ai vécu pour la naissance de ma fille.<br /> <br /> <br /> <br /> Après avoir été sous monitoring pendant plus d'une heure allongée sur le dos, les contractions devenaient vraiment désagréables alors que je n'étais qu'à 2-3 cms, la sage femme qui m'accompagne avec mon mari vers la salle de naissance me dit très gentiment: " installez vous, prenez un bain si vous le voulez, faites comme chez vous et ensuite l'anesthésiste viendra vous voir pour la péridurale "... Mais qui lui a dit que je désirais la péridurale ? ? Personne et encore moins moi! Alors je lui ai dit très sèchement " Mais je ne veux pas de péridurale ! " puis je me suis sentie de très mauvaise humeur, notamment "à cause" des contractions que je n'arrivais plus à gérer (parce qu'en parallèle j'ai vraiment mal été préparée à l'accompagnement de la douleur pendant mes cours de prepa et aussi sur le moment, aucun petit soutien, encouragement dans le processus de naissance de mon enfant, mais des réflexions sur ma façon de respirer (qui était chaotique je l'avoue tellement jetais crispée) qui ne m'aidaient pas du tout, au contraire je les prenaient mal car j'avais plus l'impression que l'on me disait que je faisais mal plutôt qu'on souhaitait réellement m'aider. Deux heures après être rentrée en salle de naissance, j'ai craqué, j'ai pris la péridurale. De toute façon, j'étais tellement mal partie que je sais aujourd'hui que c'était la seule solution, car je n'arrivais vraiment plus à respirer, je n'osais certainement pas me laisser aller, je n'étais vraiment pas bien préparée. Au final, 3 ans et demi plus tard, je sais que j'ai plus subi mon accouchement que je ne l'ai réellement vécu. Comme dit l'auteur du blog, je n'ai pas accouché ce jour-là, on m'a accouché. <br /> <br /> Si en plus il m'était arrivée la même chose que vous à la naissance de ma fille, qu'elle aille en couveuse plutôt qu'elle soit dans mes bras, qu'elle me sente et aussi que je la sente, ç'aurait été horrible. <br /> <br /> Je suis enceinte de mon deuxième enfant, et je compte bien vivre pleinement la future naissance. Et pour ça, je me renseigne beaucoup notamment grâce à ce super blog!
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B
Pour mieux se préparer à gérer les contractions et se détendre vraiment, il existe des cours de yoga prénatal, ou de sophrologie... la prochaine fois ?<br /> J'espère que vous avez exprimé clairement vtre mécontentement à la maternité ? si personne ne proteste jamais, ça va mettre un sacré temps à changer, tout ça !
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M
... ça me rappelle des souvenirs... 160 km à l'arrière de la voiture sur les routes Corse pour arriver à la maternité, les contractions toute les 2 ou 3 minutes et finalement le col ouvert à 1... accouchement 10 heures plus tard, avec péridurale et bien sur une grosse épisio! par contre, moi j'ai gardé mon fils sur moi tout de suite et j'ai pu le mettre au sein...
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